Le président de la Fédération Camerounaise de Handball dresse le bilan de la participation du Cameroun à la 26e édition du championnat d’Afrique des Nations Seniors Messieurs de la discipline. Il évoque d’autres sujets importants et fait des projections sur les activités à venir au sein de l’institution dont il a la charge.
« Je pense qu’en termes de bilan, l’objectif n’a pas été atteint à cette 26e édition du championnat d’Afrique des Nations Seniors Messieurs de Handball. Nous visions la 8e place avec l’ensemble des membres de l’encadrement technique. Malheureusement, nous terminons 10ème. Cette contre-performance est notamment liée à beaucoup de difficultés sur le plan technique. Nous avons été contraints de ne pas faire jouer certains de nos joueurs binationaux qui constituent un grand espoir pour l’avenir du Handball Camerounais. Leurs dossiers n’ont tout simplement pas été validés par l’IHF. Nous osons croire que dans les prochains jours, ces dossiers seront validés et que ces joueurs seront reconnus par les instances internationales comme appartenant à l’équipe nationale du Cameroun. Au niveau de la progression, je peux dire que nous montons d’un cran parce que lors de l’édition précédente, nous étions à la queue du peloton. Mais aujourd’hui, nous sommes à la dixième place. C’est un rang sur lequel nous ne pouvons pas crachés. A présent, nous allons rentrer au Cameroun et nous allons continuer à travailler pour faire évoluer davantage notre discipline. Parmi les chantiers imminents, nous devons organiser dans de brefs délais, le Conseil d’administration, l’Assemblée générale et lancer le championnat. Dans l’immédiat, c’est-à-dire au début du mois de février, nous aurons la formation des encadreurs en Licence D. Par la suite, nos sélections nationales iront aux Jeux Africains puis, les Lionnes prendront part au Tournoi de qualification Olympique. Il y aura également une formation des entraineurs au niveau « Licence C » et après la CAN Dames à Kinshasa. Donc, c’est une année riche en activités qui commence. C’est l’occasion pour moi de dire qu’il y a un gros travail à abattre au niveau de la sous-région Afrique Centrale. Il faut redynamiser la zone 4 qui est aujourd’hui en veilleuse. Je vais chercher à rencontrer mon prédécesseur à la tête de la Fecahand qui est l’actuel président en exercice de la zone pour qu’il essaye de réactiver un certain nombre de choses. C’est dommage que nous disparaissons notamment en arbitrage et dans tout ce qui concerne la formation au niveau des différentes commissions au sein de la Confédération africaine de Handball ».
Propos retranscris par Christelle NGUELE
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