<strong>FRANCOIS MBASSI : « NOUS ALLONS CONTINUER LA VULGARISATION DU SAMBO »</strong>

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FRANCOIS MBASSI : « NOUS ALLONS CONTINUER LA VULGARISATION DU SAMBO »

Le président de la Fédération Camerounaise de Sambo s’exprime au terme du tournoi dénommé : « Grand Prix Jean Paul Mbouelle » tenu le samedi 2 mars 2024 au gymnase de Mfandena à Yaoundé. Il évoque la suite de la saison très chargée au sein de l’institution dont il a la charge.

Quel est la symbolique de ce tournoi qui marque l’ouverture de saison au sein de la Fédération Camerounaise de Sambo ?

Le Tournoi dénommé « Grand Prix Jean Paul Mbouelle » est un tournoi que nous organisons dans le cadre du Sambo chaque année même quand nous étions sous la bannière de la Fédération Camerounaise de Nanbudo. C’est pour cela que étant dans le premier anniversaire de la Fédération Camerounaise de Sambo qui a vu le jour le 7 mars 2023, l’agrément a été signé le 5 mai 2023 juste avant le championnat d’Afrique, nous avons pensé qu’il était de bon ton pour jumeler les deux évènements à savoir : l’ouverture de la saison sportive instruite par la tutelle et le Grand Prix Jean Paul Mbouelle. Il fallait mettre les deux ensembles. Pour que les deux puissent relever leur sens. Le sens de cette ouverture qui est la première ouverture de saison organisée par la Fédération Camerounaise de Sambo parce que l’année dernière, nous n’avons pas eu l’occasion d’ouvrir la saison. Dès que nous avons eu l’agrément, nous sommes directement allés au championnat d’Afrique. Et donc, quand nous arrivons douze mois après la création de notre Fédération, nous nous sommes dit que nous pouvons le mettre avec le Grand prix Jean Paul Mbouelle pour célébrer également ce grand homme.

Monsieur le président, de manière concrète, qui est Jean Paul Mbouelle ?

Jean Paul Mbouelle est celui qui a introduit le Sambo au Cameroun. Ce jeune Camerounais qui était allé poursuivre ses études au Maroc et en Russie qui, a rencontré le Sambo et qui en est tombé amoureux. Revenu au pays en 1996, il a convaincu des pratiquants et amoureux d’arts martiaux de pratiquer cette discipline russe qui est une synthèse de plusieurs arts martiaux que sont : le Judo, la Lutte Grèco-romaine et même la Lutte traditionnelle Camerounaise et africaine. Parce que Jean Paul Mbouelle était un bagarreur des temps modernes.

Quels sont les défis de 2024 au sein de l’institution dont vous avez la charge ?

 Les défis pour 2024 vont dans les deux axes de notre vision fédérale qui sont d’avoir une fédération Camerounaise de Sambo qui vulgarise notre discipline sur l’étendue du territoire national et qui améliore ses performances sportives au niveau national et au niveau international. Donc, dans le premier axe à savoir : la vulgarisation, nous allons continuer parce qu’au moment où nous devenions Fédération Camerounaise de Sambo, nous étions établis seulement sur sept régions. Nous allons donc continuer la vulgarisation du Sambo au niveau national avec le championnat national de Sambo et la Coupe du Cameroun pour arroser les dix régions du pays. Dans le même sens, nous organiserons des stages techniques et des formations en arbitrage. Je peux vous assurer que nous organiserons aussi les séminaires de formation de tous nos partenaires et même des médias parce que le Sambo a un langage particulier.

Quelle stratégie comptez-vous utiliser pour améliorer les performances de vos athlètes ?

 Sur plan de l’amélioration des performances sportives sur le plan national et international, nous allons continuer la détection des talents. Au niveau international, nous avons plusieurs compétitions devant nous. Celles qui vont se dérouler à l’extérieur et le tournoi Open Seac qui sera organisé au Cameroun du 27 au 29 septembre 2024. Mais avant, pour la première fois, le Sambo prendra part aux Jeux africains. Ce sera l’occasion pour nous de nous démarquer afin d’entrer dans le système Olympique.

Propos recueillis par Elvira KOUMIS BAKALA  

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