Un camp d’entrainement organisé par la Fédération Camerounaise de gymnastique en compagnie de l’Union africaine de la discipline s’est ouvert le mardi 15 octobre 2024 à Yaoundé. C’était en présence du ministre des Sports et de l’éducation physique du Cameroun, Pr. Narcisse Mouelle Kombi.
C’est dans un gymnase Doume Aboubakar de l’INJS à Yaoundé plein à craquer que s’est tenue le mardi 15 octobre 2024, la cérémonie d’ouverture du Camp d’entrainement en gymnastique rythmique organisé par la Fédération Camerounaise de gymnastique (Camergym) et l’Union africaine de la discipline. Parmi les invités de marque figuraient en bonne place, le président de l’Union africaine de gymnastique, Dr Ehad Amin Esawy ; le président nouvellement élu de la Confédération Africaine des Sports Olympiques, le Colonel Hamad Kalkaba Malboum et le ministre des Sports et de l’éducation physique, Pr. Narcisse Mouelle Kombi. « Nous sommes réunis ici à l’occasion d’un camp d’entrainement organisé par la Fédération Camerounaise de gymnastique en grande collaboration avec l’Union africaine de gymnastique. Ce camp d’entrainement concerne la gymnastique rythmique qui est une des branches de la gymnastique. Une branche qui certes existe au Cameroun, mais, de manière basique », explique Annie Flore Yekel, présidente de la Fédération Camerounaise de gymnastique.
Ainsi, du 15 au 19 octobre prochain, les 23 participants retenus pour ce camp d’entrainement seront outillés sur les rudiments de la gymnastique rythmique sous l’encadrement de l’experte Mariz Farid Shawky Andraw’s. « Le but de cette formation est d’outiller nos entraineurs. Parce que les entraineurs doivent connaitre les éléments pour enseigner la gymnastique rythmique aux enfants. Vous savez, cette discipline est très différente de la gymnastique artistique. Contrairement à ce qu’on parle, il faut être extrêmement souple pour pratiquer cette discipline. Donc, c’est plus de la danse harmonisée à de l’engin. Donc, l’objectif est de permettre aux entraineurs d’apprendre la coordination entre l’engin et l’athlète. Ce camp permet aussi aux athlètes qui ont commencé et qui ont des rudiments de cette discipline d’être plus pointus dans l’exécution », argumente Annie Flore Yekel. Conscients des enjeux, les participants sont déterminés à apprendre. Comme en témoigne Michèle Andélé Zembes, entraineur de gymnastique au Cameroun : « Nous attendons beaucoup de ce séminaire. C’est d’ailleurs le premier au Cameroun. Le niveau de la gymnastique rythmique est tellement bas dans notre pays que nous attendons déjà les bases et puis aussi, les voies et moyens pour l’accompagnement de ce que nous allons recevoir. En occurrence, déjà les connaissances et le matériel si possible. Il faut déjà former les encadreurs. C’est pourquoi les uns et les autres évitent de s’y engager par manque de connaissance. Donc, c’est un nouveau départ pour notre gymnastique».
Prenant la parole, le ministre des Sports et de l’éducation physique, Pr Narcisse Mouelle Kombi a encouragé les stagiaires à s’appliquer durant ce camp d’entrainement. Tout en félicitant le top management de la Camergym pour son dynamisme. Idem pour le Colonel Hamad Kalkaba Malboum qui effectuait sa première sortie officielle en tant que président élu de la Confédération africaine des Sports Olympiques. Il faut dire que la gymnastique rythmique est une discipline totalement féminine. Les hommes ne la pratique pas encore. Il y en a qui s’essaye. Mais, de manière règlementaire, c’est une discipline féminine.
Par Junior NTEPPE KASSI
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