L’ouverture officielle a eu lieu le samedi 27 janvier 2024 à travers des activités organisées dans toutes les régions du Cameroun et surtout une formation des athlètes et encadreurs à la discipline de la gymnastique baptisée « le Parkour ».
« Ce qui nous tient à cœur cette nouvelle saison est de vulgariser d’autres disciplines que la gymnastique artistique qui est la plus connue. Nous allons entreprendre des formations dans les disciplines moins connues comme le parkour où nous allons accueillir un camp d’entrainement d’ici le mois prochain. Et puis d’autres disciplines comme la gymnastique rythmique, l’aérobie etc ». Cette annonce faite en fin d’année dernière par la présidente de la Fédération Camerounaise de Gymnastique (Camergym), Annie Flore Teneku est devenue réalité. En effet, des athlètes et des officiels de la Fédération Camerounaise de gymnastique ont pris part du 27 janvier au 1er février 2024 à un camp d’entrainement dédié à la discipline de la gymnastique dénommée « Le Parkour » à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (Injs) à Yaoundé. Encadrés par l’Expert mandaté par la Fédération Internationale de Gymnastique (FIG), Charles Perrière, les participants ont été édifiés sur l’historique de cette branche de la gymnastique, son règlement et son mode d’évolution. « Le Parkour est un art et un sport urbain qui est né en France dans les années 90. Il consiste à se déplacer dans un milieu urbain ou environnant avec juste son propre corps et sans autre artifice. Le but est d’aller d’un point A à un point B », explique Charles Perrière.
La découverte de cette discipline aura suscité de l’engouement auprès des participants à la plus grande joie de l’Expert mandaté par la FIG. « La Fédération Internationale de Gymnastique m’a envoyé ici en tant qu’expert pour pouvoir initier les athlètes camerounais de gymnastique au Parkour. C’était un challenge autant pour la Fédération que pour moi-même. Malgré le manque d’infrastructures, on a pu atteindre les objectifs fixés à travers le programme de ce camp d’entrainement. Ma grande surprise est la qualité athlétique des gymnastes que j’ai pu rencontrer ici. Les femmes comme les hommes et leur grande ténacité dans ce qui est considéré comme une discipline nouvelle pour eux avec une approche différente de ce qu’ils connaissaient jusqu’à aujourd’hui. Tout s’est bien passé avec une progression très rapide des athlètes au niveau de l’apprentissage. Je suis satisfait de ce camp et je me sens heureux d’avoir été utile », argumente Charles Perrière.
Entre temps, l’ouverture de saison au sein de la Camergym sur le terrain à travers les activités organisées dans les dix 10 régions du Cameroun le 27 janvier 2024 a connu une affluence remarquable. Preuve que le projet de vulgarisation de cette discipline sportive sur l’ensemble du territoire par le top management en place au sein de cette institution poursuit sa marche en avant. Après cette première étape de la saison, la suite des activités prévoit d’autres formations et surtout des compétitions d’envergure sur la scène nationale et internationale.
« Après les activités dans les régions, nous aurons une finale régionale qui sera qualificative aux finales zonales. Le système des zones étant maintenu. Ensuite, nous disputerons nos finales nationales. Nous prévoyons également de participer à des compétitions internationales avec l’accompagnement du gouvernement et du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Nous espérons donc participer aux différents championnats d’Afrique qui sont qualificatifs aux Jeux Olympiques Paris 2024 ainsi qu’aux Jeux africains de la jeunesse. Nous essayerons de pousser notre plan d’action qui prévoit l’entrée dans les Jeux universitaires. Pour cela, nous avons commencé à entreprendre des démarches que nous allons poursuivre », a précisé Annie Flore Teneku.
Portée vers le développement avec une volonté manifeste de renouveler le matériel de travail déjà désuet, l’équipe dirigeante de la Fédération Camerounaise de gymnastique vient de se doter d’une nouvelle table de Saut. Elle a été réceptionnée le 2 février 2024 à Douala par la présidente de cette institution accompagnée de ses collaborateurs et de l’Expert de la FIG.
Par Junior NTEPPE KASSI
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