Dans un entretien exclusif, le Secrétaire Générale de la Fédération Camerounaise d’Athlétisme dresse le bilan du premier meeting interclubs de la saison. Il évoque la suite des activités au sein de cette institution et fait le point des préparatifs de la Course de l’Espoir.
Monsieur le Secrétaire Général, que retenir au terme de ce premier meeting interclubs ?
C’est un grand motif de satisfaction. Nous avons eu de la qualité et de la quantité. La qualité, ce sont les résultats que vous venez de voir avec notamment un concours de saut en hauteur à 2m14. Nous sommes en début de saison parce que nous sommes encore en préparation physique générale. Les athlètes sont chargés. Nous avons des performances de Raphael Ngaguele sur 100m. Il coure en moins de 10’40. Vous avez le 200m. Vous avez le Saut en longueur avec Oyono et la jeune Bangue qui a réalisé les minima pour les Jeux Africains de la jeunesse et les championnats d’Afrique U-18 et U-20 en remportant le lancer de poids. Donc, il y a cette qualité de performance. La quantité nous honore également parce que nous avons enregistré plus de 500 athlètes dans ce meeting qui viennent de toutes les régions. Nous avons aussi enregistré 45 clubs. Cela veut dire qu’il y a un intérêt et une certaine motivation. Lorsque nous demandons à organiser des évènements d’envergure, c’est pour que les gens comprennent qu’au terme de cet évènement, il y a toujours un héritage. L’héritage pour nous, c’est la vulgarisation de la discipline. Au cours de la première journée, nous avons observé une participation massive des jeunes qu’accompagnaient leurs parents. Donc, nous touchons notre objectif à savoir : plus de participation pour plus de fans de l’athlétisme au Cameroun. C’est cela qui permettra à la discipline de grandir. Nous sommes fières du déroulement de ce premier meeting qui a été marqué par l’introduction de nouvelles disciplines comme les haies, les relais mixtes etc.
Que prévoit la suite de la saison à la Fédération Camerounaise d’Athlétisme ?
La Confédération africaine d’Athlétisme nous avait lancé un défi en nous octroyant la deuxième place au ranking Africain en termes d’organisation en 2024. Donc, ceci nous pousse à travailler encore dure. Mais, nous sommes conscients des performances de nos athlètes qu’il faut améliorer. Pour cette saison, notre calendrier de compétition est assez chargé. Nous avons déjà la Course de l’espoir qui est une compétition phare ce weekend. Après, ce sera le deuxième meeting interclubs. Nous en aurons six tout au long de la saison. Ces meeting interclubs font déjà courir plus d’étranger parce qu’au cours de ce premier meeting, nous avons eu des athlètes gabonais, Tchadien, Centrafricain, Gambiens etc. A partir du prochain, nous avons déjà les athlètes français qui veulent venir participer. Nous avons également un Grand prix international dont le niveau d’organisation sera encore plus relevé. Nous avons aussi le Grand Prix International qui aura lieu à Douala sur la nouvelle piste toute bleue du stade de la Réunification qu’on attendait pendant les Championnats d’Afrique des Nations. Nous aurons évidemment plusieurs courses sur route qui deviennent également des évènements phares dans notre pays à travers des Marathons et des semi-marathons, les 10 kilomètres. Nous aurons également des Challenge de marche, des challenge de lancer etc. C’est pratiquement une cinquantaine d’évènement qui font de ce calendrier, l’un des meilleurs calendriers au monde.
A quelques jours de la Course de l’Espoir, quel est le point des préparatifs ?
La compétition se prépare bien. Nous sommes prêts au niveau du comité d’organisation. Le comité local nous donne également de bonnes nouvelles. Car, il est piloté par le très expérimenté Gouverneur de la Région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai. Comme vous le savez, la Course de l’Espoir est une compétition parrainée par le Chef de l’Etat. C’est un rendez-vous très important pour nous et une compétition qui promeut notre pays parce que c’est une course unique au monde qui allie sport, culture et tourisme. Elle valorise notre culture. Cette année, nous avons augmenté l’adversité en invitant l’une des Nations les plus fortes au monde à savoir : l’Ouganda qui viendra aux côtés du Kenya rivalisée avec nos athlètes. Il faudrait que tout le monde puisse converger vers Buea pour que nous puissions connaitre une compétition plus populaire et plus belle avec des victoires camerounaises.
Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI

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