FECAVOLLEY : LE GRAND FLOU !

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FECAVOLLEY : LE GRAND FLOU !

Depuis le début de l’année 2023, la Fédération Camerounaise de Volleyball fait face à un bicéphalisme spectaculaire avec d’un côté la faction Refondation+ et de l’autre, celle de la Réconciliation.  

Le séjour de la présidente de la Confédération Africaine de Volleyball, Bouchra Hajij en terre Camerounaise a permis à ce qui est désormais appelée l’Affaire Fecavolley d’entrée dans une nouvelle phase. Face aux hommes de médias en conférence de presse, la présidente de la CAVB a reconnu que les décisions de justice sont souveraines. Et, qu’au sein de l’institution dont elle a la charge, le top management de la CAVB privilégie la collaboration avec les autorités sportives des différents pays et se fie prioritairement aux documents qu’ils mettent à leur disposition. « Nous à la CAVB, on travaille avec les organisations et les institutions officielles. D’ailleurs, de par les statuts de notre institution, nous devons entretenir de bonnes relations avec les Etats, les gouvernements et les institutions de tutelle. J’entends qu’il y a des trucs (procédures, Ndlr) en justice etc. La CAVB ne va jamais être mêlée de la justice. Les décisions de justice sont souveraines », explique Bouchra Hajij.

En clair, la présidente de la CAVB est au fait de la crise qui sévit depuis près de deux ans au sein de la Fecavolley. Mais, s’en lave les mains en indiquant que son institution tient compte des documents venus du ministère des Sports, du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun mais surtout ce que dit la Fédération Internationale de Volleyball. La présidente de la CAVB a profité de l’occasion pour saluer le travail abattu jusqu’ici par Julien Serge Abouem et son équipe au sein de la Fecavolley et a donné les raisons ayant conduit la CAVB à travailler en ce moment avec l’exécutif de la faction Réconciliation « il y a eu un petit litige entre l’ancien président, qui a fait un excellent travail ici, surtout dans les catégories jeunes, que je voudrais remercier dont l’esprit de reconnaissance est assez important. On a été saisi. Mais, mon Comité s’est retrouvé devant un dilemme. On ne savait pas, même nous qui avons toujours entretenu de bonnes relations avec Julien (Serge Abouem, Ndlr). Quand on a reçu les différents courriers, on ne savait pas qui est président ou pas. On a saisi les institutions de tutelle à savoir : le ministère des Sports et le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun et dont l’affiliation de toutes les Fédérations dépend de la FIVB. La Fédération internationale avait statué que la Fédération actuelle (Bello Bourdane, Ndlr) est celle qui est légitime. On est obligé de travailler avec elle. Parce que nous ne sommes pas sur place et nous faisons confiance aux institutions qui nous envoient des papiers et des PV d’assemblée », précise-t-elle.

Toutefois, l’exécutif soutenu par la Minsep, le CNOSC, la CAVB et la FIVB fait face aux décisions rendues par le Justice Camerounaise sur le processus électoral ayant débouché sur l’élection de Bello Bourdane le 20 janvier 2023 qui ne sont pas en ce moment en leur faveur comme en témoigne l’Ordonnance N°072 signé du Premier président de la Cour Suprême de l’Etat du Cameroun et surtout, le refus par le Minfi d’attribuer le matricule budgétaire à Bello Bourdane pour le compte de la Fecavolley.

Partant de ce fait et en réaction aux déclarations de la présidente de la CAVB, Julien Serge Abouem en poste depuis 2013 et réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fecavolley au cours de l’Assemblée générale tenue le 21 septembre dernier à Yaoundé a indiqué au micro de nos confrères du journal le Jour : « Ce que je voudrais dire en tant que citoyen Camerounais, c’est que je n’attends nullement qu’une étrangère vienne me dire dans mon pays de respecter le droit et que les décisions de justice sont souveraines. Il faut dire que cela a été notre leitmotiv ou encore notre religion depuis le début de cette sombre histoire. Et, je puis vous dire qu’au Cameroun, ni la présidence de la République, ni les Services du Premier ministre, ni les services du ministère des Finances n’ont donné droit à ces imposteurs, au regard des décisions de justice en notre faveur. Il se fait tout simplement que des individus en service au ministère des Sports, accompagnés par le Comité national Olympique et Sportif du Cameroun sont entrés en concubinage de faux et de défiance envers les Lois de la République. Ainsi, qu’envers les décisions de justice, avec de véritables faussaires, pour pouvoir casser une dynamique de performance à la Fecavolley. Donc, madame la présidente Bouchra vient dire au sein même de la Fédération des usurpateurs qu’ils doivent respecter la souveraineté des décisions de justice Camerounaise n’ajoute rien à ce qui est, parce que le droit, c’est le droit. La Cour Suprême a dit le droit et il faut tout simplement que ce droit soit appliqué. Et je vous assure, ce droit sera appliqué ».  C’est donc une affaire à suivre…

Par Pacôme GUY

  

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