Dans un entretien exclusif, la double médaillée d’Or Olympique par ailleurs promotrice de l’Institut de Management du Sport et d’Education physique et Sportive, Françoise Mbango (ISEP-FM) parle des préparatifs de l’année académique 2023-2024 qui démarre le 8 novembre prochain au sein de son institut. Elle évoque l’offre de son institut et fait des projections.
Comment se prépare la rentrée académique 2023-2024 au sein de l’ISEP-FM ?
La rentrée académique se prépare sereinement. Je multiplie les séances de travail avec mes plus proches collaborateurs notamment le Directeur en charge des affaires académiques et le secrétariat pour que tout soit fin prêt le jour dit.
Quelles seront les principales Innovations au cours de cette année ?
Pour la rentrée académique 2023-2024, nous ouvrirons de nouvelles filières. Ce sera dans le domaine de la communication, de la carrière juridique spécifiquement en droit du sport. Aussi, dans le domaine des pratiques des relations internationales et en Kinésie thérapie. Ce sont les nouvelles spécialités qui vont s’ajouter à celles qui existaient déjà au sein de notre institut (les Staps et le management du Sport, Ndlr).
Qu’est ce qui fait la particularité de l’ISEP-FM ?
Nous sommes dans un domaine particulier et précis. Nous sommes dans les domaines du Sport parce que quand vous entendez toutes les spécialités que nous offrons aux apprenants, cela a un rapport direct avec les domaines liés au Sport. Donc, nous avons cette particularité qui nous différencie des autres Instituts Privées d’Enseignement Supérieur. Et comme beaucoup, nous mettons l’accent sur les formations bien faites et nous délivrons des diplômes d’Etat. Après deux années, vous pouvez avoir un BTS. Nous faisons également des formations complètes et nous proposons évidemment des formations à la carte pour les personnes qui aimeraient être recyclées. Sans oublier que cette année, nous avons reçu l’accord de notre tutelle académique à savoir : l’Université de Ngaoundéré pour ouvrir le premier cycle en Master. Donc, l’ouverture effective des Masters en Management du Sport et d’autres domaines se fera au cours de cette rentrée académique. Je pense que c’est une aubaine pour les amoureux du sport.
Combien de pensionnaires compte l’institut Françoise Mbango à ce jour ?
Durant les trois premières années d’activités, nous avons enrôlé une soixantaine de pensionnaire. Nous comptons en avoir plus. Dans le souci d’encourager et de toujours accompagner l’Etat et les organismes dans leur mission de formation et d’aide à l’entreprenariat des jeunes, nous avons mis sur pieds un système de package orienté vers certaines structures spécialisées que nous avons approché pour pouvoir les aider à former les jeunes dans leurs missions et leurs objectifs d’organisation à l’exemple du Minjec qui a une base de donner constituée de jeunes qu’ils accompagnent. Nous avons également approché le Minproff dans ce sens.
Est-ce que l’institut Françoise Mbango a des partenaires à l’étranger pour permettre aux apprenants si l’occasion si prête de poursuivre leurs études?
Nous sommes en ce moment en train de négocier des partenariats allant dans ce sens. Nous entrons dans notre quatrième année d’existence, il fallait faire ses classes et prouver qu’on existe vraiment pour pouvoir nouer ces partenariats. Nous sommes sur la bonne voie. Il y a quelques mois, nous avons reçu la visite de l’Agence Française de Développement avec Monsieur Claude Le Roy. Les échanges que nous avons eus ont été véritablement fructueux et nous négocions avec d’autres institutions de sport basées à l’étranger. J’invite les parents des enfants qui aimeraient se former dans les métiers du sport à nous faire confiance. Ils ne seront pas déçus.
Vous sortez d’une longue carrière de championne en tant que sportive et maintenant, vous êtes manager. Comment vivez-vous cette transition ?
Je la vie avec les réalités du terrain. Parce que la gestion des hommes est la chose la plus difficile. Mais, c’est toujours avec beaucoup de passion et d’amour que j’aborde cela. Parce que tout le monde n’est pas fermé. Il y a des gens qui sont ouverts. Il y a des personnes qui veulent le développement de notre pays. Il y a des personnes qui posent des actes afin que notre pays soit à la même dimension que tous les autres pays du monde. Les actions que je mène sont comme un devoir de mémoire : Celui d’apporter à la jeunesse mon expertise par rapport à tout ce que j’ai eu à glaner durant toutes ces années de carrière de Haut niveau.
Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI
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