À la Fédération Camerounaise de Nanbudo, le processus électoral se poursuit après plusieurs semaines de tractations diverses. De nouveaux textes adoptés, la commission électorale mise en place, les dates des différentes élections au niveau régional (18 février) et national (25 février) fixées. L’une des candidatures engagées est celle d’une novice pour un poste électif, La Nanbudoka, Béatrice Malakou qui postule comme Chef du département des Finances à la Ligue régionale de Nanbudo du Littoral où l’on retrouve des candidatures à tous les postes du bureau exécutif. Elle dévoile ses ambitions.
Je postule au poste de chef du département des Finances à la Ligue de Nanbudo du Littoral d’avantage à cause de mon background puisque je suis chef d’entreprise. Donc, ce n’est pas la gestion d’un mouvement ou d’une entreprise qui ne me soit pas familière. Pour redynamiser un mouvement, il faut beaucoup de financement et de soutien. C’est un travail de tous les Nanbudoka et même ceux des nôtres qui sont hors du continent. Parce que quand on parle Nanbudo, il s’agit d’une famille. C’est une vie. C’est une façon d’être. C’est une façon de faire et c’est pour toute action que nous allons mener. Ceux qui me côtoient, encadreur ou coéquipier connaissent mon sens de rigueur et de la discipline. Ils connaissent ma détermination sur le tapis et même dans le domaine de la compétition, le temps de la pratique que j’ai faite. Le nombre de médailles ou de titres que j’ai remporté et de challenge relevé. Je peux dire que j’ai quelque chose à apporter ne serait-ce que comme un modèle inspirant pour les autres. De par mon background professionnel, le département des Finances a besoin de beaucoup d’entrées pour qu’il soit mouvementé. Je sais comment faire pour toucher les entreprises afin de redynamiser notre Nanbudo. Nous sommes basées dans le Littoral qui est siège des entreprises avec la ville de Douala qui est la capitale économique du Cameroun. Pour moi, ce sera un challenge et je promets de tout mettre en œuvre pour atteindre mes objectifs.
Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI
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