<strong>JOSEPH OYEBOG : « OTA C’EST DU CONCRET ET SES ACTIONS SONT VISIBLES »</strong>

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JOSEPH OYEBOG : « OTA C’EST DU CONCRET ET SES ACTIONS SONT VISIBLES »

Le Président Fondateur d’Oyebog Tennis Academy (OTA) parle de la vie au sein de son académie. Il évoque les activités menées depuis le début de l’année et fait des projections.

Monsieur le Fondateur, en avril dernier, vous avez organisé un tournoi national et international qui a mobilisé plusieurs athlètes. Peut-on dire que ce tournoi aura été une réussite totale?

Bien évidemment ! Nous pouvons l’affirmer ce fût une réussite dans sa globalité puisque notre objectif est d’intégrer le Cameroun et les tennismen camerounais au haut niveau dans le paysage tennistique mondiale. A cet effet, à l’issue de ces tournois, nous avons vu beaucoup de joueurs camerounais améliorés leur classement mondial (ITF Junior).

A ce jour Oyebog Tennis Academy compte combien de pensionnaires et quelles sont leurs catégories?

Cette question est complexe parce qu’à ce jour, le tennis camerounais dans son ensemble puise son énergie de OTA puisque 80% des joueurs au Cameroun ont été initiés ou formés par OTA. En ce moment, nous avons 52 pensionnaires hébergés au campus de l’académie à Souza et 300 autres pensionnaires externes. Nous disposons de toutes les catégories des poussins aux seniors Dames et Messieurs. Et même, nous avons des enfants de cinq ans et moins que nous initions à la pratique de la discipline.

Joseph Oyebog entouré des pensionnaires d’OTA.

Combien de centres d’entraînements dispose votre académie au Cameroun ?

Comme centre d’entraînement par le passé en attendant de pouvoir les réactiver notamment, en 2008, nous avons ouvert 25 centres dans 17 villes des 10 régions du Cameroun. Mais, en raison des différentes politiques des clubs et de la construction de notre campus à Souza, nous avons actuellement les centres à Bonaberi et à Souza.

Quelles sont les objectifs à court, moyen et long terme d’OTA?

Notre objectif le plus immédiat est l’organisation de deux tournois internationaux (ITF junior) que nous allons accueillir au mois d’octobre suivi de la participation de nos joueurs à deux tournois ITF junior à Yaoundé en novembre prochain. A moyen terme, au mois de février 2024, nous aurons la célébration de notre vingt-cinquièmes anniversaire jumelée à deux tournois internationaux baptisés ATP-future, l’achèvement de la construction de notre court central, pérenniser l’organisation chaque année des tournois internationaux ITF junior et ATP-futur. Bien évidemment, à long terme l’achèvement complet et total de la construction notre académie. Le rêve d’OTA et épousé par la grande Vision du feu président de la Fecatennis dans les années 80 et 90, James Tataw est de trouver notre prochain Yannick Noah. Si cette action est réalisée, elle permettra au Cameroun d’être plus visible sur la scène internationale en matière Tennis. Voilà où la vision d’OTA rejoint l’ambition de l’Etat. Nous profitons d’ailleurs de cette tribune pour remercier le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua qui a personnellement visité l’académie à trois reprises. Et également Yannick Noah qui a également visité l’académie à plusieurs reprises.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis des pouvoirs publics du Cameroun dans le cadre de l’émancipation de votre projet et du Tennis Camerounais en général ?

Comme avait dit (JFK) ne demande pas ce que ton pays a fait pour toi mais plutôt ce que tu peux faire pour ton pays. OTA c’est du concret et ses actions sont visibles et palpables. En retour, ce que nous attendons des pouvoirs publics est la reconnaissance, leur accompagnement et leur protection.

Vue aérienne des terrains de Tennis à Souza.

De manière concrète, quelle est la Vision globale d’OTA pour le futur?

Notre vision futuriste est de voir beaucoup d’enfants d’origine camerounaise dans le circuit ATP et WTA Top 100. Naturellement, ils ne sont pas nombreux qui auront cette possibilité au regard de l’exigence demandée en termes de talents et autres moyens pour réaliser ce rêve. Mais, grâce à ce rêve, la majorité des Tennismen formés termineraient au moins avec des bourses universitaires que ce soit aux USA où la maison mère du projet est situé ou en Afrique et même au Cameroun. Actuellement, OTA a initié plus de 20 000 jeunes aux Tennis depuis sa création en 1999. Environ une vingtaine d’entre eux se trouvent aujourd’hui aux USA sortant des familles modestes. Evidemment, ce n’est pas le grand rêve pour tous mais leur éducation est garantie.

En 2024, Oyebog Tennis Academy aura 25 ans. Comment préparez-vous cet événement ? Peut-on déjà avoir une idée des activités qui seront au programme?

Oui. Effectivement, comme je l’ai mentionné un peu plus haut, en février 2024, nous allons célébrer le vingt-cinquième anniversaire de OTA. Nous avons d’ailleurs déjà installé un comité d’organisation à cet effet. Comme activités au programme, nous aurons entre autres: l’organisation des tournois internationaux ATP-future et l’exposition de 1248 enfants à l’initiation de la pratique du Tennis au centre tennistique de l’académie à Souza. Je profite de cette occasion pour remercier toutes les personnes et entreprises qui nous soutiennent de près ou de loin. Je pense notamment à Monsieur Jean Perrial Nyodog (président de Gulfcam) ou encore à Antoine Ndzengue (directeur Général de Neptune Oil SA). Un grand merci à notre partenaire, Neptune Oil SA qui accompagne OTA dans toutes ses activités.

Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI

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