Le président de la Fédération Camerounaise de Volleyball, Julien Serge Abouem fait le point des préparatifs du stage de la sélection nationale Seniors Dames de Volleyball du Cameroun, triple championne d’Afrique en prélude aux Championnats du monde Thaïlande 2025. Il évoque également la situation actuelle au sein de la Fecavolley.
Président, vous venez de visiter les sites devant abrités le stage de la sélection nationale Senior Dames qui démarre ce lundi 9 juin. Que peut on retenir ?
Je crois qu’au regard de ce que j’ai constaté, on peut se satisfaire de l’avancement des travaux. Nous avons pour le moment des problèmes encore avec l’électrification du gymnase, mais je crois que tout va bon train. Je voudrais tout simplement confirmer que le stage va commencer effectivement lundi prochain.
Nous avons vu la qualité des dortoirs, nous sommes en train de les climatiser au moment où nous parlons. Le Taraflex est en bon état. Nous attendons tout simplement l’arrivée des coachs.
Le coach Jean-René Akono se trouve actuellement en stage en Europe et il sera là dans quelques jours. Le coach Nanga Guy Roger sera là entre le 10 et le 13 juin pour qu’ensemble ils puissent continuer le travail que va commencer dès lundi le coach Chadeu Michel.
Outre la préparation du mondial, quels sont les objectifs de ce stage ?
Je voudrais dire aux uns et aux autres que nous sommes dans un travail à la fois conjoncturel et structurel. C’est la raison pour laquelle vous avez vu que nous avons pris des enfants âgés pratiquement avec une moyenne d’âge dans les 20 ans, les 19 ans. C’est en principe ça.
Parce que, ce que nous voulons faire ce n’est pas aller gagner les championnats du monde. Nous ne pouvons pas le faire. En réalité, il faudra aller là-bas pour limiter la casse.
C’est-à-dire tout faire pour produire un jeu. On ne dira pas de bonne facture, mais au moins un jeu qui ne laisse pas à désirer de manière arithmétique. Il faudra qu’on s’efforce pour que notre équipe puisse de temps en temps atteindre la barre de 15 points.
Je voudrais vous rassurer que le volleyball est très difficile au niveau international. Et on ne se lève pas un matin pour aller challenger des équipes qui sont structurellement organisées. Donc, nous avons choisi, et c’est un choix de politique de la Fédération, que nous amenions des enfants qui vont nous donner satisfaction au plan africain l’année prochaine et peut-être pour les Jeux Olympiques 2028.
Depuis trois ans, la situation est assez tendu à la Fecavolley avec deux factions qui s’affrontent. Comment faites vous pour travailler dans un tel environnement ?
Nous sommes là parce que nous menons une politique de la Fédération. Beaucoup de gens se posent la question de savoir : Pourquoi nous continuons à travailler malgré l’environnement difficile ?. C’est le lieu pour moi de dire aux gens que le président de la Fédération Camerounaise de volleyball exécute la politique que met sur pied l’Assemblée générale de la Fédération Camerounaise de volleyball.
Nous ne venons pas travailler ici contre un groupe de personnes ou contre des administrations ou contre des organismes. J’ai été mandaté par une Assemblée générale pour faire un travail et je me dois de faire ce travail jusqu’à ce que je dépose mon tablier. La seule chose que nous demandons aux uns et aux autres, c’est qu’ils fassent le travail pour lequel ils ont été nommés. Je crois que le message est clair.
Peut-on être rassurer que les joueuses évoluant à l’étranger qui ont été convoquées prendront part au stage ?
Sur les six professionnels que nous avons contactés, je voudrais vous dire qu’il y a trois qui ont déjà répondu présents. Nous sommes en train de nous battre actuellement avec nos partenaires pour envoyer les billets d’avion et je crois qu’ils ne vont pas tarder à être là.
Pour les trois autres, nous n’avons pas pu les avoir formellement, mais nous continuons, avec l’appui du team manager, de chercher à ce qu’elles soient là dans les meilleurs délais Je voudrais aussi vous dire que durant les années antérieures, pour les mêmes championnats du monde, nous avons souvent fait trois mois de stage à l’extérieur pour des résultats que vous connaissez. En vérité, ces championnats nous permettent de nous aguerrir et de mieux nous aguerrir pour les championnats africains.
Pourquoi avoir choisi de faire le stage au Cameroun et non à l’étranger ?
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