<strong>SOULEYMANOU PANTAMI : « AU MOINS 100 CHEVAUX SONT ATTENDUS AU GRAND PRIX »</strong>

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SOULEYMANOU PANTAMI : « AU MOINS 100 CHEVAUX SONT ATTENDUS AU GRAND PRIX »

Dans un entretien exclusif, le Secrétaire Général de la Fédération Camerounaise des Sports Equestres fait le point des préparatifs du Grand Prix International du Cameroun prévu le 11 mai prochain au stade Lamido Yaya Dairou à Maroua.   

Rendu à quelques jours de la tenue du Grand Prix International du Cameroun de course à cheval, à quel niveau se situent les préparatifs de ce rendez-vous majeur dans le Grand Nord ?

Les préparatifs vont bon train. Je peux vous rassurer qu’il y a une équipe avancée à Maroua pour la préparation de cet évènement. C’est une équipe qui va voir tous les aspects techniques et administratifs liés à la compétition. Les membres de cette équipe visitent en ce moment les pistes de course, les lieux d’hébergement des chevaux et ils rencontrent également les autorités administratives et traditionnelles. Ils organiseront également une conférence de presse relative à cette compétition quelques jours avant le kick off.

Combien d’écuries, de chevaux et de pays sont attendus à ce Grand Prix ?

Au moins 70 écuries sont attendues. Il y aura les écuries du Tchad, du Nigéria et celle du Cameroun. Il y aura également une quarantaine de Joker pour participer à cette compétition. S’agissant des chevaux, au moins 100 chevaux sont attendus. Il y a 12 venant du Tchad, 12 du côté du Nigéria et au moins 80 du côté du Cameroun. Il faut rappeler que pour les chevaux Camerounais, il y a eu une présélection sur la base du championnat national à Garoua, Maroua et Ngaoundéré. Ce sont les meilleurs au cours du championnat qui ont été retenus pour défendre les couleurs du Cameroun à ce Grand Prix. Donc, le nombre exact de chevaux sera connu quand la liste définitive va être établie. Cela se fait généralement à deux jours de la compétition. Pour  cet évènement, trois pays étrangers sont attendus à savoir : le Tchad, le Nigéria et le Niger. Mais, pour le Niger, les chevaux ne pourront pas participer à cette compétition cette année. Ce sont juste les officiels qui sont attendus.

Selon vous, qu’est ce qui fera la particularité de l’organisation d’un tel évènement cette année au niveau de la Fédération Camerounaise des Sports Equestres ?

L’organisation cette année est particulière pour la Fédération parce qu’il y a eu une forte implication du ministère des Sports et de l’éducation physique qui nous a soutenu sur tous les aspects que ce soit financier ou technique. Ceci, afin que la compétition se déroule dans les meilleures conditions. Aussi, la participation du Niger. C’est une première fois qu’on invite ce pays frère. C’est vrai que les membres de la délégation Nigérienne ne viennent pas avec les chevaux. Mais, les officiels qui arrivent, c’est déjà quelque chose. Je pense qu’ils seront présents lors de la prochaine éditions avec les chevaux.

Quels sont les objectifs recherchés à travers une telle activité au sein de votre institution ?

L’objectif d’une telle compétition, c’est déjà la promotion du Sport Equestres au Cameroun et dans la sous-région. L’objectif aussi est de renforcer les liens avec les pays voisins comme le Nigéria ou encore le Tchad. Il y a également un aspect important, c’est le sponsoring. Une telle compétition avec le nombre de spectateur que ça peut entrainer, je pense que les entreprises vont désormais se bousculer pour sponsoriser les courses au Cameroun. Cela nous manque énormément ! Mais, une telle compétition va contribuer à la promotion du cheval et elle contribuera aussi à attirer les sponsors.

Peut-on déjà avoir une idée des récompenses prévues par le Comité d’organisation ?  

Il y a des trophées qui seront remis à chaque cheval classé premier à l’arrivée de chaque épreuve. Il y aura aussi des primes pour les cinq premiers chevaux classés à l’arrivée dans chaque épreuve.  Ces primes sont reparties en fonction des catégories de chevaux. Parce que la catégorie supérieure qui est le groupe 1 qui va courir sur 1800m aura une plus grosse prime et la catégorie inférieure qui est du groupe 3 dont la course s’étendra sur 1200m aura la plus petite prime. Il faut préciser que le montant de ces primes sera inscrit dans le journal de la course.

La ville de Maroua, Chef-lieu de la région de l’Extrême Nord se prépare à accueillir le Grand Prix International du Cameroun. Comment s’organise-t-on de ce côté autour de la mobilisation populaire ?

La ville de Maroua attend impatiemment ce Grand Prix. C’est une compétition qui a drainé des foules. Elle fera bouger et vivre la ville de Maroua. Ce sont des milliers de spectateurs qui viendront des dix régions du Cameroun, du Nigéria, du Tchad et même du Niger. Ce sont des millions de téléspectateurs à travers le monde qui regarderont cet évènement. Donc, c’est une grande compétition qui est très attendue à Maroua. Il n y a pas une compétition sportive dans le Grand Nord qui draine autant que foule que les courses épiques. En ce moment, des affiches sont en train d’être collées dans la ville de Maroua et la caravane mobile sillonne la ville. Nous sommes vraiment confiants pour la réussite de ce rendez-vous.

Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI  

    

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