<strong>VOLLEYBALL : INCURSION DANS LA VIE DE MSER VOLLEYBALL ACADḖMIE</strong>

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VOLLEYBALL : INCURSION DANS LA VIE DE MSER VOLLEYBALL ACADḖMIE

Fondée en 2018 par Bouvier Meali, cette académie de Volleyball basée dans la ville de Kousseri, département du Logone et Chari, région de l’Extrême Nord du Cameroun regorge des joueurs à fort potentiel pouvant faire carrière au plus haut niveau dans la pratique de cette discipline sportive.  

Avec pour principal objectif d’offrir une formation de qualité à ses pensionnaires afin de mettre à la disposition des clubs et des sélections nationales des produits pouvant contribués au rayonnement du Volleyball Camerounais, le Centre de formation, MSER Volleyball Académie dirigé par l’ancien Volleyeur Bouvier Meali est à pieds d’œuvre. Bien qu’étant situé dans l’arrière-pays au Cameroun, son promoteur à travers cette académie a su cadrier la zone pour détecter et former les talents. « Le centre de formation Mser académique de Kousseri avec ses pôles au niveau des arrondissements mise beaucoup sur la taille et vous savez que le Logone et Chari est par excellence une terre promise des Sao. Donc, pour la taille nous avons des valeurs sures. Cet avantage avec les enfants de 13 à 14 ans qui ont déjà 1m 90, c’est une grâce de Dieu pour nous. Un autre critère de sélection et pas des moindres  est la morphologie et l’énergie que le soleil façonne ici sur place. En clair, la zone procure des gladiateurs nés », explique le Président Fondateur, Bouvier Meali.

Le promoteur (à gauche) lors de l’AG du février 2023 au Hilton Hôtel.

Avec près de 100 pensionnaires, Mser Volleyball Académie mise sur le qualité de la formation malgré les difficultés d’accès au matériel. « J’ai en tout 86 pensionnaires répartis en catégorie. La gente féminine est très intéressée et ça marche très bien. La détection reste pour nous notre petit secret, Mais, nous savons pertinemment que certains critères sont inévitables. J’ai 10 arrondissements qui fonctionnent à merveille et l’avenir s’annonce encore meilleur. Je continuerai à travailler calmement et avec mes besoins déjà ficelés, je ferai tout mon possible avec l’onction de la Fédération nationale et de ses partenaires », argumente le promoteur. Tout en ajoutant : « Nous avons déjà des pensionnaires sorties de notre écurie qui font la fierté de leur club et des sélections nationales. Même si nous n’avons reçu aucunes retombées venant de leur club respectif encore moins une lettre de remerciement ou de félicitations pour le travail effectué à la base. Il faudra justement que le top management de la Fecavolley se penche sur cette question pour permettre aux centres de formation de bénéficier des fruits de leur travail », déclare Bouvier Meali.  

 

S’agissant de la saison 2023-2024, l’on s’active déjà du côté de Mser Volleyball Académie pour une réussite totale.  « Nous avons déjà élaboré un plan de travail continuel pour l’année 2023/2024, même si c’est vrai qu’on constate une certaine timidité due à la rentrée scolaire de beaucoup de jeunes et des vacanciers qui arrivent progressivement. Les enfants travaillent très durs et cette année nous allons offrir des pépites qui feront le bonheur du Cameroun », dixit le promoteur. Parlant du bicéphalisme qui prévaut depuis plusieurs mois à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball, le Président Fondateur de Mser Volleyball Académie déclare : « Je dirai juste que le Cameroun ne mérite pas ce qui se passe entre le ministère des Sports et les fédérations en général et celle du volley-ball en particulier. Cependant, cela ne nous entame pas le moral et la détermination. Nous continuons à fabriquer les champions de demain. Nous ici travaillons depuis notre création avec l’équipe de la Refondation conduite par Julien Serge Abouem car nous sommes là créature de la refondation. Nous n’allons pas tuer la poule aux œufs d’or. Cette période triste passera un jour et le monde du volley-ball Camerounais sera encore plus reluisant. Nos enfants ne veulent que jouer c’est tout. La solution à mon avis est de rétablir l’ordre publique et laisser le droit agir », conclut-il.

Par Junior NTEPPE KASSI

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