Le Secrétaire Général de la Fédération Camerounaise d’Athlétisme parle des grands chantiers qui attendent son institution au cours de la saison à venir.
Monsieur le Secrétaire Général, quel bilan faites-vous de ce premier challenge de lancers organisé par la Fédération Camerounaise d’Athlétisme ?
C’est un bilan satisfaisant. Nous sommes tellement satisfaits. Nous ne nous attendions pas à voir autant d’athlètes et surtout autant de nouveaux dans la discipline. Nous sommes émerveillés par le niveau global des athlètes. Nous sommes d’autant plus émerveillés que le site que nous avons choisi à la dernière minute cadre totalement avec nos attentes. Voyez-vous, nous avons lancé un le programme de développement des infrastructures de proximité. C’est-à-dire aller vers des zones où nous avons l’opportunité d’avoir des athlètes. Ce programme-là concerne les lancers et les sauts. Donc, Soa est l’un des pôles sur lesquels nous comptons énormément parce que nous avons pour ambition d’installer un centre de développement de l’Athlétisme au sein de ce campus universitaire. Etant donné que nous sommes encore en préparation physique générale, voir ces résultats que nous avons pu enregistrer ici est un grand motif de satisfaction.
Monsieur le Secrétaire Général, ces challenges vont-ils s’étendre à d’autres Régions ?
Evidemment ! Nous avons des challenges de Lancers, des challenges des Sauts, des Challenges de Sprints et les challenges de Courses de demi-fond et de fond. Mais, nous mettons un grand accent sur le nombre en ce qui concerne les Challenges des Lancers, des Sauts et des Sprints. Vous convenez avec moi qu’il faut mettre un accent particulier là où nous avons de la ressource au niveau international. C’est pour cela que nous mettons un accent particulier à ce niveau sans oublier les autres secteurs. Maintenant, il convient de dire que ces challenges seront organisés dans toutes les zones. Donc, après la zone Centre-Sud-Est, nous allons nous déployer vers la zone du Littoral-Sud-Ouest. Après cela, nous irons dans la zone Ouest-Nord-Ouest. Donc, voilà comment nous allons nous déployer. Le Septentrion ne sera pas en reste. D’ailleurs, il dispose déjà d’un challenge international qui accueille des athlètes Camerounais et ceux venant des pays voisins. Il regroupe toutes les disciplines. Ce Challenge aura lieu au mois de mars.
Quelles sont les grandes lignes des activités qui meubleront la saison qui se profile à l’horizon ?
Nous avons un calendrier suffisamment étoffé. Nous pensons qu’il faut ménager des athlètes à un moment. Mais, nous sommes obligés de l’avoir aussi pleins parce que, voyez-vous, ce sera une saison hyper longue. Une saison qui va jusqu’au mois de décembre avec les Jeux de la Solidarité Islamique. C’est pour cela que les meetings interclubs vont démarrer au mois de février pour permettre aux athlètes de commencer par les Challenges afin de permettre aux entraineurs d’avoir une bonne préparation physique générale. Donc, c’est une saison qui va également nous amener à organiser beaucoup de compétition internationale. Donc, que ce soit les compétitions sur piste ou des concours et également les courses sur route. Depuis pratiquement trois ans, nous sommes un pays qui accueillons beaucoup de courses sur route. Et parce que nous avons également lancé un programme de détection dans les courses sur route. Donc, nous souhaitons avoir une culture des courses sur route (Marathon, 10000 km etc). C’est pour cela que nous encourageons beaucoup les promoteurs et nous tenons à les remercier. Nous ne manquerons pas de faire une fleur à nos partenaires qui nous soutiennent dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme.
Le Cameroun fait partir du Top 3 africain à l’issue de cette saison. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?
C’est une très bonne nouvelle. Comme vous le savez, l’Afrique c’est une terre d’athlétisme. Nous avons 54 Nations parmi lesquelles les pays comme le Kenya, l’Ouganda, l’Ethiopie ou encore l’Afrique du Sud qui sont de grandes Nations d’Athlétisme. Donc, si nous avons réussi à être classés dans le top 3 africain, cela veut dire qu’il y a un travail de fond. C’est un motif d’encouragement également pour continuer à travailler d’arrache pieds. C’est une victoire pour notre pays et surtout pour le gouvernement qui met les infrastructures à la disposition de la jeunesse et qui essaye de mettre des moyens d’accompagnement pour le suivi de cette jeunesse pour que les fédérations puissent se déployer. Ce n’est pas encore suffisant. Mais, c’est déjà énorme.
Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI
COMMENTS