CYRILLE MANDENG : « DEVENIR UNE DISCIPLINE DE REFḖRENCE AU CAMEROUN »

HomeActualités

CYRILLE MANDENG : « DEVENIR UNE DISCIPLINE DE REFḖRENCE AU CAMEROUN »

Le président de la Fédération Camerounaise de Savate fait le point des compétitions organisées récemment sur le territoire national et évoque les objectifs de sa présence au Phako Tour organisé au Congo Brazzaville.

Vous vous rendez au Congo Brazzaville pour prendre part à une série d’activités. Quels sont les objectifs de la délégation que vous conduisez ?

Il s’agit d’un séminaire qui est porté sur un stage international. Au cours de ce séjour en terre Congolaise, nous allons évoquer les sujets qui concernent le développement de la Savate en Afrique. Et puis, l’organisation de ce tournoi. Le premier du genre en Savate Professionnelle dans la sous-région et même en Afrique. Il est question que nos athlètes soient évalués dans ce type de compétition. Comme vous le savez, la Savate Professionnelle n’a été pratiquée jusqu’ici qu’en occident. Il faut dire que c’est une bonne entrée car ce concept nous permettra de faire des projections pour une future Ligue Africaine de Savate Professionnelle. Les enjeux sont également multiples parce que nous allons aussi évoquer les sujets qui concernent le renouvellement du bureau exécutif de la Confédération Africaine de la discipline. Comme vous le savez, je suis le président de la zone Afrique Centrale. Donc, ma présence est capitale à ce rendez-vous.

Combien d’athlètes Camerounais prennent part à ce rendez-vous continental et comment s’est déroulée leur préparation ?

Nous avons deux athlètes qui sont partis du Cameroun déjà et nous avons deux athlètes qui viennent également de la Diaspora. Donc, nous aurons un total de quatre tireurs qui prendront part à cet évènement. Je dirai qu’ils se sont bien préparés comme d’habitude et nous pensons que ce sont des athlètes qui ont déjà une expérience de la haute compétition. Parmi nos athlètes engagés, il y a un champion du monde des Open de 2022 en Bulgarie. Nous avons un champion d’Afrique et un double champion d’Afrique. Nous espérons qu’au terme de cette compétition, ils reviendront encore avec des ceintures de champion.

Le weekend dernier, s’est tenue à Douala une grande compétition de Savate qui a réuni des athlètes Camerounais et ceux issus de d’autres pays. Que retenir de cet évènement ?   

C’était un évènement assez intéressant. Aucune œuvre humaine n’étant parfaite. Il y a eu évidemment des ratés. Mais, toujours est-il que les athlètes qui, pour certains, combattaient pour la toute première fois en Savate ont fait montre de professionnalisme. Parce que nous avons eu des rencontres en assaut et en combat. Je retiens que la Savate est en train de faire un grand bon non seulement au Cameroun. Mais, également en Afrique. La preuve, on a un jeune congolais qui a voulu participer à cet évènement. Il est d’ailleurs venu apporter une pierre à l’édifice qui est en train d’être construite au Cameroun dans le but de continuer à promouvoir cette discipline sportive. Nous sommes bien partis pour devenir une discipline de référence au Cameroun.

Monsieur le Président, quel était le but de votre tournée à Nanga Eboko dans le département de la Haute Sanaga? Est-ce que les objectifs ont été atteints ?

 Oui ! Les objectifs ont été atteints parce que j’ai pu rencontrer le Préfet de Nanga Eboko. Notre échange a été bénéfique et enrichissante. Après le Préfet, nous avons rencontré le délégué des Sports du département de la Haute Sanaga. Ensuite, nous nous sommes rendus à la délégation du ministère des Enseignements Secondaires. Nous avons échangé avec le délégué départemental des Enseignements Secondaires dans le cadre de l’implémentation de la Savate en milieu scolaire. Nous comptons allez également au niveau de l’éducation de base et de l’enseignement Supérieur. Nous sommes également en train de projeter l’organisation d’un évènement d’envergure nationale et internationale dans ce département. Il est important de délocaliser des évènements pour faire vivre ces zones et permettre aux amoureux de la discipline de s’épanouir. Nous avons des encadreurs dynamiques de ce côté-là. C’est aussi une manière pour nous de les encourager à travailler. C’est de cette manière que nous comptons développer la Savate dans tous les quatre coins du Cameroun.

Quelles sont les activités à venir au sein de la Fédération Camerounaise de Savate ?

Après le Congo, nous allons nous rendre du côté de Foumban dans le but de rencontrer les autorités traditionnelles et administratives par rapport à l’évènement que nous sommes en train de vouloir organiser de ce côté-là en 2025. Ensuite, nous aurons l’Assemblée générale qui se tiendra au mois de janvier. Et puis, certainement un stage qui permettra de clôturer en beauté l’année 2024.

Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 1