Le président de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) s’exprime au sortir de la réunion du bureau exécutif de cette institution tenue le lundi 15 avril 2024 à l’Hôtel Mont Febe de Yaoundé.
« Le bureau exécutif s’est réuni pour passer en revue un certain nombre de problème qui concerne l’Athlétisme africain en premier lieu et l’organisation des Championnats d’Afrique de la discipline prévus à Douala. Mais aussi, les perspectives des Jeux Olympiques puisque l’Afrique doit participer aux J.O Paris 2024. Nous voulons être prêts pour défendre l’honneur du Continent en faisant mieux que par le passé. S’agissant spécifiquement des Championnats d’Afrique, les autorités Camerounaises soutiennent l’organisation de ces Championnats à Douala. Il nous appartenait de finaliser les dates de la tenue de ce rendez-vous continental. Ce que nous avons fait. Les championnats auront lieu du 21 au 26 juin 2024. La nouveauté est que la compétition se déroulera en six jours contrairement aux précédentes éditions où les championnats se tenaient en 5 jours. Cela permettra aux épreuves phares de se dérouler durant une période au cours de laquelle le public sera disponible à venir regarder le spectacle. Il faut dire que nous avons programmé cette compétition à cette période pour effectivement permettre à ceux qui n’auront pas encore obtenu leur qualification aux J.O de le faire. Cela permettra également d’évaluer le niveau de ceux qui sont déjà qualifiés afin de renforcer leur confiance à quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques. Donc, c’est un test très important. Nous voulons donner cette opportunité aux athlètes africains. Au menu de nos échanges, nous avons aussi parlé des petits conflits dans certaines de nos fédérations membres notamment en Eswatini et aux Comores. Nous avons pris des mesures pour envoyer des missions voir ce qui se passe sur place pour essayer de ramener de l’ordre dans la gestion de ces Fédérations. Ensuite, nous avons évoqué la mise sur pieds d’un nouveau programme sur la protection des intervenants dans le mouvement de l’Athlétisme (Volontaire, femmes etc., Ndlr). En effet, nous voulons mettre en place une politique pour combattre les déviances qui pourraient affecter le comportement des personnes qui travaillent pour l’Athlétisme. Nous avons également fait des projections sur les échéances qui nous attendent l’année prochaine ».
Propos recueillis par J.N.K
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