Le Directeur de la Communication à la Fédération Camerounaise de Cyclisme revient sur la brillante prestation de la Team Cameroon à la 30ème édition du Tour de Côte d’Ivoire.
« Il y a au moins sept raisons qui peuvent justifier la victoire éclatante du Cameroun en Côte d’Ivoire. La première de ces raisons est la préparation avec la multiplication des compétitions préparatoires avant l’échéance. A ce niveau, on peut dire que la Fédération Camerounaise de Cyclisme a organisé au moins deux compétitions nationales au cours desquelles les gars ont atteints une performance extraordinaire avec 45km/h. Et donc, cette préparation ajoutée au travail qu’ils font individuellement a été intense. La deuxième raison, c’est le coaching. Le Directeur Sportif de SNH Vélo Club a eu une très bonne lecture des forces en présence en Côte d’Ivoire lors de cette 30ème édition et a mis en place de bonnes stratégies qui sont des stratégies gagnantes. Vous avez vu qu’avec la première victoire, le maillot jaune remporté a été pratiquement conservé jusqu’à la fin de la compétition. Puisque le maillot jaune finale est sur les épaules du Cameroun. La troisième raison, c’est l’expérience des coureurs Camerounais. Parce que parmi toutes les formations participantes à cette 30ème édition, il va de soi que l’équipe de SNH vélo club regorgeait en son sein quelques cadors du Cyclisme Camerounais et Africain. Je voudrais prendre pour référentiel, Clovis Kamzong Abessolo qui a été l’un des ténors au cours de cette compétition. Donc, l’expérience a beaucoup compté dans la performance et dans les résultats du Cameroun en Côte d’Ivoire.
La quatrième raison est que la SNH s’est récemment dotée de nouveaux vélos. Ces nouveaux engins ont permis au Cameroun de ne pas être victime de crevaisons et de beaucoup de pannes mécaniques. La cinquième raison c’est le challenge personnel de chaque coureur. Puisque, le maillot jaune a changé d’épaules pratiquement à chaque étape. Il est parti de Chofor pour Clovis Kamzong Abessolo et enfin a été porté par Kuere Nounawe de la même équipe nationale. Donc, c’était un challenge personnel entre nos différents coureurs. La sixième raison et non des moindre était le discours des dirigeants à la Fédération Camerounaise de Cyclisme vis-à-vis de ces coureurs-là. Car, bien avant le départ en Côte d’Ivoire, ils ont été reçus au siège de la Fédération. La charge émotionnelle était telle que le Capitaine et toute son équipe ont bien voulu faire flotter haut le drapeau du Cameroun en Côte d’Ivoire. La septième et dernière raison, c’est bien évidemment la foi en la victoire par les coureurs et les encadreurs. Cette foi qui soulève les montagnes. Je précise que cette victoire du Cameroun en Côte d’Ivoire intervient trente ans après la première victoire obtenue ».
Propos retranscrits Par Elvira KOUMIS BAKALA
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