L’ancien cycliste français présent dans la caravane de la 13ème édition de la Transrégionale Camerounaise jette un regard sur l’organisation de cette compétition.
« Je suis là dans le cadre du développement du cyclisme féminin en Afrique depuis 2017 avec des réussites et des échecs. J’ai eu des championnes d’Afrique, des championnes de France et des championnes d’Europe. J’ai aussi eu à un moment donné des garçons. Mais, depuis 2022, j’ai tout arrêté. Aujourd’hui, je suis au Cameroun et fière d’être là pour apporter ma contribution de manière à aider les cyclistes en leur donnant tout mon savoir-faire et toute la technique au niveau du cyclisme. J’espère les voir évoluer un jour sur le circuit européen. C’est le rêve de tout africain. Je remercie Flavien parce que c’est courageux ce qu’il fait. J’ai vu comment fonctionne la Fédération au Cameroun et en Afrique en général, je reconnais que le cyclisme a besoin des gens comme Flavien Guetsa. On a besoin de passionnés dans le vélo. Car, le vélo est avant tout une passion. Et beaucoup dans le monde du vélo sont des carriéristes. C’est où se trouve le problème que ce soit en Europe ou partout dans le monde. Le problème de nos jours est qu’on a politisé le sport et ça, ce n’est pas bon. Je suis au service de Flavien. Nous allons discuter et je lui apporterai toute l’expérience que j’ai pour améliorer la Transrégionale Camerounaise. Ensemble, on peut faire de belles choses»
Propos retranscrits par Junior NTEPPE KASSI
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