Le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations, ambassadeur du mondial Qatar 2022 et actuel président de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) a bouclé sa première année à la tête de cette institution. Le bilan semble être encourageant.
Le 11 décembre 2021, Samuel Eto’o accède à la présidence de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) avec pour ambition de redonner au football Camerounais toute sa grandeur. Un an après, le bilan est reluisant. Beaucoup d’avancée ont été enregistrée notamment au niveau de l’organisation et de la prise en charge des acteurs dans les championnats de football de première et de deuxième division en Messieurs ainsi qu’en Guinness Super League chez les Dames. Le retour du trophée des champions et du ballon d’Or Camerounais ont également marqué les esprits des passionnés de la discipline. La participation des différentes sélections nationales aux compétitions continentales et mondiales sans problèmes de primes aura aussi été un bon point à l’actif de l’exécutif dirigé par le Président Eto’o.
Malgré l’arrangement avec des membres de l’Assemblée Générale de 2009 et les victoires enregistrées au Tribunal Arbitral du Sport (TAS), des points d’ombre ont également été enregistrés au cours de cette année chez l’homme pour qui « Toute vérité est bonne à dire ». De ce fait, au cours de cette première année, le président de la Fecafoot s’est illustré en sanctionnant et en limogeant systématiquement plusieurs de ses collaborateurs. Ce fut le cas respectivement de Bill Tchato, ex coordonnateur des sélections nationales limogé, de Parfait Siki, ex secrétaire général par intérim limogé (aujourd’hui écroué à la prison centrale de Kondengui), le Gébéral Pierre Semengue ou encore Antonio Conceicao, ex sélectionneur des Lions Indomptables limogé.
L’affaire la plus marquante aura sans aucun doute été celle opposant la Fecafoot à l’équipementier français: « Coq Sportif ». En contrat avec la Fédération Camerounaise de football, celui qui a habillé les sélections nationales jusqu’aux matchs de préparation du mondial Qatar 2022 n’a pas pu participer à la Coupe du monde avec le Cameroun au profit de l’équipementier américain « One All Sports ». Ce conflit a été porté devant les tribunaux par le Coq Sportif et a valu à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) une condamnation à payer plusieurs millions de FCFA.
Des revers qui ne découragent pas le président de la Fédération Camerounaise de football en plein dans sa vision globale et ses objectifs pour le futur. C’est pourquoi son engagement dans le développement du football professionnel et amateur reste une priorité majeure. De source bien introduite au sein de la Fecafoot, une part belle sera faite au football amateur et au football jeunes dès le lancement de la prochaine saison pour encourager les promoteurs d’académie sportive dans leur travail de détection et de formation.
Par Pacôme GUY
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