Le président de la Fédération Camerounaise de Kick Boxing fait le point des préparatifs de la Coupe du Cameroun prévue ce week-end dans la commune de Mfou, département de la Mefou et Afamba, région du Centre au Cameroun.
Monsieur le Président, plus d’un mois après l’organisation par le Cameroun du championnat d’Afrique de kickboxing, la fédération est à nouveau en activité avec la clôture de la saison cette fin de semaine. Ce sera ce samedi à travers les finales de la Coupe du Cameroun de kickboxing qui seront organisées dans la ville de Mfou. A quel niveau en est-on avec les préparatifs de cet événement?
Il faut savoir que suite à la note du ministre des sports et de l’éducation physique, nous demandant de pouvoir effectuer la coupe du Cameroun pour toutes les fédérations, marquant la fin de la saison sportive, est claire et nous sommes entrés dans le lot. On va donc présenter la coupe du Cameroun cette fin de semaine. Tout simplement pour faire comme tout le monde, c’est-à-dire marquer la fin de la saison.
Est-ce qu’on peut dire que les choses se précisent? Est-ce que tout est en train de se mettre en ordre de bataille pour la réussite de cet événement?
En ordre de bataille, oui, puisque le combattant est un peu comme un soldat. On lui demande d’aller en guerre, donc il se prépare. La particularité de cette coupe du Cameroun est que nous allons utiliser, si vous me permettez l’expression, nous allons mettre sur scène ou sur le ring des athlètes qui sont de classe C, de classe B ou de classe A. Ce sera vraiment un « melting pot » de tous les niveaux. La compétition aura lieu ce samedi 18 juillet 2025 dans la ville de Mfou, département de la Mefou et Afamba, région du Centre au Cameroun.
Pourquoi ce choix?
Nous avons décidé de faire aussi la décentralisation. Vous savez, tout se passe soit à Yaoundé, soit à Douala, soit à Bafoussam. On s’est dit qu’on allait aussi choisir des coins autour de la ville, des grandes villes, des grandes métropoles. On a choisi Mfou par sentiment d’abord, par affinité et également pour faire découvrir à cette jeunesse le kickboxing.
Combien d’athlètes sont à peu près attendus ? Et de combien de régions seront ils issus?
Au niveau des régions, nous avons ceux qui ont confirmé, bien sûr ! Nous avons l’Ouest, le Littoral, le Centre et l’Est. On attend aussi les athlètes du Sud, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Grand Nord.
Mais sinon, au niveau des combattants, on ne veut pas faire une longue soirée. On a prévu à peu près une dizaine de combats qui seront répartis entre les classes A, les classes B et les classes C. Les combats féminins et également aussi les combats de jeunes. Donc, le tout de manière à avoir un peu une image du boxeur, du kicker confirmé, du kicker qui est un peu entre les deux et qui cherche à la fois à dépasser les classés qui sont des débutants et puis également aussi le sport féminin.
On parle d’une seule discipline pour ces finales de la Coupe du Cameroun?
Non ! On aura à peu près également aussi un melting-pot. Il y aura des athlètes qui voudront boxer, se rencontrer en low kick, en k1, en full contact. Je crois qu’on va essayer de faire un show où ceux qui ne connaissent pas le kickboxing vont découvrir les méthodes et les styles de combat du kickboxing.
On va dire un bon rendez-vous forcément pour beaucoup de ces athlètes-là qui n’ont pas eu le temps de pouvoir s’exprimer et surtout de montrer aussi ce dont ils sont capables. C’est une occasion pour ces athlètes-là d’exister aussi. Vous savez, quand on monte sur un ring, pendant un temps, pendant 10 minutes, pendant 15 minutes, on devient le centre de la terre, le centre du monde.
C’est une sensation qui est assez agréable quand même. Pour un instant seulement, tous les yeux sont dirigés vers toi. Toi qui es là-haut, on a l’impression d’être le seigneur de la terre.
Président, quel message voulez-vous passer à l’endroit des athlètes qui vont compétir ce samedi à l’occasion de ces finales de Coupe du Cameroun, mais aussi au grand public qui est attendu du côté de Mfou?
Pour le grand public, je sais que la salle sera pleine en Mfou. Ça c’est sûr ! Mfou regorge beaucoup de champions. Il ne faut pas oublier que la majorité des champions des sports de combat. On les retrouve dans le département de la Mefou et Afamba.
C’est un département qui aime les sports de combat, qui aime le sport au sens propre du mot. On n’espère même pas. On sait qu’il y aura foule ce jour-là à l’esplanade de la mairie de Mfou.
Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI
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