Le président de la Fédération Camerounaise des Sports pour Déficients Intellectuels (Fecasdi) s’exprime au terme du meeting International d’Athlétisme pour déficients intellectuels tenu du 23 au 27 avril 2024 à Yaoundé.
« Permettez-moi tout d’abord d’exprimer toute ma joie et ma profonde gratitude à tous ceux qui nous ont accompagnés dans le cadre de l’organisation de cet évènement en commençant par les pouvoirs publics. Je pense que beaucoup ont eu l’occasion de voir ce que peut faire les athlètes déficients intellectuels. Nous sommes satisfaits de la progression de nos athlètes par rapport à leur performance. Je pense que lorsque les résultats arriveront au Comité international Paralympique, je suis sûr que le Cameroun aura sa place avec les déficients intellectuels. Le principal objectif est de participer pour la toute première fois aux Jeux Paralympiques avec les déficients intellectuels venant de l’Afrique. Parce que cela ne s’est jamais réalisé depuis la modernisation de ces Jeux en 1960. C’est pour cette raison, que nous souhaitons vivement que le Cameroun soit le premier pays africain à amener des athlètes déficients intellectuels aux Jeux Paralympiques. Les pays annoncés à cette compétition mais qui n’ont pas pu faire le déplacement sont en train de connaitre les mêmes problèmes que nous à nos début parce que cela n’a jamais été facile. Les populations n’arrivent pas à faire la distinction entre la maladie mentale et la déficience intellectuelle. C’est pour cette raison que le plus souvent lorsque les dossiers sont traités, on a l’impression qu’on est en train de jetter l’argent par la fenêtre. Je voudrais demander aux dirigeants des fédération liés à notre domaine de ces pays d’être courageux et de persévérer dans l’effort pour atteindre le niveau du Cameroun aujourd’hui ».
Propos recueillis par Elvira KOUMIS BAKALA
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