Le président de la Fenap Vélo Afrique Centrale s’exprime au terme du 1er Grand Prix Sa Majesté le Lamido de la ville de Maroua. Il évoque les objectifs visés par ce type d’évènement et fait des projections sur le futur de son association dans la partie septentrionale du Cameroun.
Que retenir au terme de ce premier Grand Prix Sa Majesté le Lamido de la ville de Maroua ?
La course s’est bien déroulée dans l’ensemble. Il faut dire que cet évènement entre dans un programme assez vaste. Donc, depuis 12 ans, nous effectuons des compétitions de haut niveau pour boucler avec notre saison sportive. La ville de Maroua a toujours représenté une partie importante du Cyclisme sur le plan géographique mais également une admiration et une ferveur pour les jeunes. Il est facile de déployer des centaines de cycliste dans la ville de Maroua plutôt que des dizaines de coureurs dans les autres villes que nous avons traversé. Compte tenu de l’attrait que nous a présenté sa Majesté le Lamido, nous sommes entrés dans une sorte de symbiose. Cette symbiose a donc concouru à ce magnifique spectacle offert par les cyclistes à l’occasion de la 7ème étape de la Transca.
Des difficultés rencontrées ?
La première difficulté venait des contraintes climatiques qui ont beaucoup affecté les membres de la caravane. Mais, Dieu merci, l’accompagnement des hommes de la santé nous a permis de nous en sortir. Il y a également la question de repérage géographique dans la ville de Maroua. Mais, elle s’est vite dissimulée de par le repère du site de notre compétition bien aménagé par les autorités. C’était une occasion en Or pour brandir le plus haut possible la ferveur de la Petite Reine ici à Maroua et dans tout le reste de notre pays. Cette générosité de Sa Majesté le Lamido de la ville de Maroua a besoin d’être prise en exemple par d’autres localités qui ont besoin des évènements de cette nature. J’en veux pour preuve la mouvance populaire et surtout la présence très remarquée du tout nouveau président de la Fédération Tchadienne de Cyclisme.
Vous comptez faire quoi dans le Septentrion pour booster la pratique du Cyclisme à travers votre association, la Fenap Vélo Afrique Centrale ?
Nous voulons déjà préserver les acquis dans le Septentrion. C’est-à-dire être capable de dérouler un tel spectacle de manière annuelle. A cet effet, nous appelons tous les cyclistes en herbe de la ville de Maroua à venir s’inscrire dans la Fenap Vélo de cette ville. Il y a beaucoup de jeunes. Il y a beaucoup de travailleurs et il y a également les personnes de toutes les classes. Nous en formons toute une famille pour cultiver cet esprit afin que les conditions soient favorables pour l’éclosion de leur talent. C’est un peu comme un incubateur d’où germera de nouveaux cyclistes de haut niveau. Il y a une dizaine de coureurs issues des villes de Garoua et Maroua qui appartiennent déjà au carré d’As de la Fenap Vélo Afrique Centrale. Il y a également les Saos du Tchad qui sont parmi nous. Nous profitons d’ailleurs de cette tribune pour les remercier d’être venus prendre part à cet acte 12 de la Transrégionale Camerounaise (Transca).
Propos retranscrits par Junior NTEPPE KASSI
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