Réélu à la tête de la Fédération camerounaise de Volleyball le 4 février 2023 par les membres de l’Assemblée Générale au Hilton Hôtel de Yaoundé, Julien Serge Abouem continue le travail sur le terrain. Il a rendu visite aux sélections nationales Minimes et Cadettes filles du Cameroun en stage au gymnase d’application du Collège Bilingue Johnston Sport-Etudes de Yaoundé. Interrogé par la presse, il a donné ses impressions à l’issue de cette visite. Il a évoqué les questions autour de la situation administrative qui prévaut au sein de cette institution ainsi que les préparatifs des échéances internationales à venir.
Au moment où ce premier stage bloqué se referme qu’elles sont vos impressions Président ?
J’ai vu les enfants de l’équipe nationale cadette et puis les minimes très dynamiques, très en joie d’être ensemble, de partager ces instants qui constituent le stage bloqué que nous avons engagé il y a trois jours. Ce stage bloqué entre dans la préparation des Championnats du monde qui pointe à l’horizon et va commencer en début août en Croatie et en Hongrie. Et dans notre volonté de faire participer les minimes à la première Coupe d’Afrique des Nations de leur catégorie, qui aura lieu au cours des grandes vacances. Je rentre satisfait au terme de ce premier stage. Les enfants ont beaucoup manipulé le ballon. Nous avons pris les dispositions pour que nous ayons un ratio de deux ballons par enfant et ça c’est inédit dans le cadre de la formation des enfants. Je crois que le stage doit continuer, nous allons les mettre en stage interne à partir de la semaine sur prochaine parce que nous avons une bonne équipe et il n’est pas question d’aller faire la figuration dans deux mois en Croatie et en Hongrie. Donc, ces enfants vont travailler de manière permanente à partir de la semaine sur prochaine.
Président, malgré la situation qui prévaut à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball, on vous sent serein. Pourquoi cette sérénité ?
Pourquoi la sérénité du président de la Fédération ? Mais, on est serein parce que nous avons les pleins pouvoirs, qui sont donné par la Loi et par les décisions judiciaires qui ont été les nôtres. Au moment où je vous parle, nous disposons des décisions judiciaires qui sont sans équivoques qui ont annulé la fameuse élection des 2/3 d’une tranche de volleyeurs et de non volleyeurs qui croient que l’on peut prendre la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball sur la base d’un acte administratif du Ministère des Sports. Nous sommes à notre place et nous travaillons parce que, il ne faut justement pas faire l’erreur de ne pas travailler parce que c’est là, qu’ils attendent qu’on se décourage. Non ! Nous n’allons pas nous décourager parce que nous avons tout le droit avec nous. C’est la raison pour laquelle nous leur mettons en stage. Nous faisons les microcycles parce que nous avons tout le droit avec nous et nous avons le droit d’être serein. Pourquoi voulez-vous que nous ne soyons pas sereins ? Donc, je dis à tout le monde que nous travaillons et nous continuions à travailler.
Nous avons pris la décision au niveau de la Fédération Camerounaise de Volleyball de mettre en baigne tous les championnats. Parce que là, nous sommes à deux mois des grandes joutes internationales. C’est la raison pour laquelle nous avons arrêté le championnat national, les éliminatoires de la Coupe du Cameroun. Nous allons être focus sur la préparation des championnats de monde chez les cadettes, de la Coupe d’Afrique chez les minimes filles et garçons, et puis les doubles championnats d’Afrique chez les seniors. C’est après cela que nous allons reprendre avec les compétitions internes. Vous savez que nous sommes trois fois champions d’Afrique chez les dames, il faudrait confirmer. Nous sommes tombés les armes à la main chez les hommes, deux fois de suite, cette fois-ci, il faut ramener ce trophée au Cameroun. Ces équipes seront en stage dans un futur très proche parce qu’il faudrait convaincre tout en continuant notre travail de fond qui constitue le travail à long terme.
Qu’en est-il de la plainte initiée par les Volleyeurs au Tribunal Suisse contre la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB)?
Nous avons saisi les avocats suisses pour défendre nos droits à l’international. Au sein du Conseil d’Administration de la Fédération Camerounaise de Volleyball du Cameroun, il y avait deux tendances. Une où j’étais le chef de file, le président de la fédération qui a choisi les procédures juridictionnelles nationales, ce que nous avons fait en ayant trois décisions, d’abord une de l’organe juridictionnel interne à la fédération et puis deux du côté du juge de référé du Tribunal de première instance et l’autre tendance, des membres qui ont insisté qu’au-delà des juridictions nationales, que nous ayons des décisions au niveau international. C’est dans cette optique qu’à ma grande surprise, ils ont organisé un crowdfunding. Nous avons déjà transféré les fonds au cabinet d’avocats, qui va saisir la FIVB et accessoirement le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dès ce lundi pour que, à côté des décisions juridictionnelles nationales, nous ayons aussi la légalité internationale. Sur la base des rapports truqués, on a induit la Fédération Internationale de Volleyball en erreur. Maintenant, nous allons saisir la Fédération internationale sur la base de sa constitution, et nous allons demander à la Fédération de respecter sa constitution.
Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI
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