<strong>JULIEN SERGE ABOUEM : « NOUS ALLONS DEFENDRE FERMEMENT NOS POSITIONS EN RESPECTANT LA LOI DU CAMEROUN»</strong>

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JULIEN SERGE ABOUEM : « NOUS ALLONS DEFENDRE FERMEMENT NOS POSITIONS EN RESPECTANT LA LOI DU CAMEROUN»

Dans un entretien avec la presse tenu le dimanche 26 mars 2023, le président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) parle de la situation actuelle au sein de l’institution dont il a la charge.

Monsieur le président, quelle est la situation actuelle à la Fédération Camerounaise de Volleyball ?

Il y a des gens qui ont décidé de nuire. Nous n’allons pas les laisser nuire. Parce qu’ils n’ont pas cette capacité. Ils n’ont pas la Loi avec eux. C’est la Loi qui est le parapluie de tous. Nous avons la Loi dans ce que nous avons entrepris de faire y compris la Loi internationale à savoir : la constitution de la Fédération internationale de Volleyball. On est clean. C’est pour cela que je suis serein. Et je lance les stages. Aujourd’hui ce sont les Minimes, ensuite, ce sera les cadets. J’ai appris qu’on a fait des nominations. Je n’ai pas encore regardé. Vous nommez qui sur la base de quoi? Le président de la Fédération que je suis n’a pas fait de propositions. Ils vont travailler dans quelle fédération ? Peut être à la Fédération du ministère mais pas à la Fédération Camerounaise de Volleyball.

Votre attitude face aux actes administratifs du ministre des Sports et de l’éducation physique depuis l’élection à la Fecavolley jusqu’à ce jour suscite des interrogations sur les rapports que vous entretenez avec la tutelle…

Des gens disent que Monsieur Abouem est orgueilleux. Il va contre un ministre. Je dis NON. Ils confondent Monsieur Abouem, Conseiller Technique du ministre des Finances, Monsieur Louis Paul Motaze au président de la Fédération Camerounaise de Volleyball. Cela n’a rien à voir avec l’Etat du Cameroun au plan institutionnel. Le ministre des Sports n’est pas mon supérieur hiérarchique. Il n’est pas mon patron. Ceux qui veulent animer les débats là-dessus, cela leur regarde. Je suis président d’une association. Je défends les intérêts de mon association même contre l’Etat du Cameroun. Ce sont les Lois de notre pays qui nous permettent d’agir ainsi. C’est le président de la République qui nous a permis d’agir de cette manière. Le président a promulgué des Lois sur la Liberté d’Association en 1990. La Loi du Sport de 2018 est en vérité pour ceux qui ne la connaissent pas une transposition dans le domaine du sport des Lois sur les Libertés. C’est-à-dire que la Loi donne aux associations les pleins pouvoirs. Travaillez, recrutez, organisez, financez. Et la Loi est derrière comme une balise pour encadrer. Dès que vous sortez, vous êtes contre la Loi et on vous frappe. Fort heureusement, la Fédération Camerounaise de Volleyball n’est jamais sortie de la Loi. Donc, nous travaillons sous le prisme de la Loi. Et nous allons défendre fermement nos positions en respectant la Loi du Cameroun. De toutes les façons, le juge de Référé a dit le droit. Nous attendons le juge de fond. Pour ceux qui estiment qu’on n’ira pas en compétition internationale cette année parce qu’il y a des problèmes, ça ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse, c’est la Nation camerounaise.

A qu’en la fin du bicéphalisme au sein de la Fédération Camerounaise de Volleyball ?

Notre seul issue de salut, ce sera la justice camerounaise. Nous avons attaqué un certain nombre d’actes du ministère des Sports au niveau de la justice. En référé, nous avons eu raison. Nous attendons la décision du juge de fond. Nous avons attaqué certains actes du ministère des Sports au niveau du Tribunal administratif dans le cadre des recours de référé administratif et d’excès de pouvoir. Nous attendons aussi. Mais, ce que je vais dire à tous ces gens est que nous sommes une association. Nous avons les règles qui sont les nôtres et nous travaillons sous le prisme de la Loi. Il n’y a rien au-dessus de la Loi au Cameroun. En cela, nous faisons confiance à la justice du Cameroun. On ne se soucie pas qu’on dise que la FIVB a validé avec réserve l’élection du pseudo président des 2/3. On ne se soucie pas qu’il passe à la Radio national chaque jour. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir si nous avons respecté le droit interne à la Fédération. Avons-nous respecté la Loi du Cameroun ? Avons-nous respecté la constitution de la Fédération internationale de Volleyball ? Evidemment OUI. Maintenant, nous continuons avec le travail sur le terrain. Au-delà du sport, je suis diplômé de l’Ecole Normale d’Administration et de Magistrature (ENAM, Ndlr). Mon directeur était le Premier Ministre, Joseph Diong Ngute. Là-bas, on nous apprend qu’un ministre de la République a la très haute confiance du Chef de l’Etat. Nous n’avons aucun problème avec le ministre. On attaque les actes du ministère des Sports et de l’éducation physique. Il faut que les gens arrêtent de mélanger les pédales. Nous sommes une association, nous sommes justiciables. L’Etat aussi est justiciable.

Propos recueillis par Pacôme GUY

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